Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait, et que je ferais plus d’état du fils d’un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1. […] Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit.
Ce bœuf2 qui pesamment rumine ses problèmes, Ce papillon folâtre, ennemi des systèmes, Sont regardés tous deux avec un ris moqueur Par un bavard en robe3, apprenti chicaneur, Qui, de papiers timbrés barbouilleur mercenaire, Vous vend pour un écu sa plume et sa colère. […] Heureux qui regarde d’un œil tranquille tous ces grands événements du meilleur des mondes possibles !