Virgile nous montre ensuite leurs crêtes rouges de sang ; chose extraordinaire, et signe visible de la cruauté ; il déroule sur les ondes leurs immenses replis, par ces mots si riches d’harmonie : sinuatque immensa volumine terga, et qui nous rappellent ces beaux vers de Racine : « Indomptable taureau, dragon impétueux ; Sa croupe se recourbe en replis tortueux. » Ardentesque oculos suffecti sanguine et igni, Sibila lambebant linguis vibrantibus ora.
Quelques rares couplets, de courts morceaux d’ensemble rappellent seulement sa première origine.