/ 188
21. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Il aurait fallu, à un rang. […] il auroat fallu répéter la conjonction ni, et dire : il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, ni placé sa tiare auprès du diadème. […] Or, il faut annoncer cette liaison dès le commencement, en exprimant la première idée ; parce que sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la phrase, il n’a point affecté l’orgueil du rang suprême, puisqu’il ne laisserait rien à désirer. Au lieu que si vous dites, il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, cette conjonction ni rend le sens suspendu, annonçant une autre idée, qui doit suivre, et avec laquelle la première est liée. […] Les substantifs sujets, soldats, rangs, cris, horreur, dont le verbe est sous-entendu, forment autant d’ellipses.

22. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Pour nous, vil peuple, assis aux derniers rangs, Troupe futile et des grands rebutée, Par nous d’en-bas la pièce est écoutée. […] Ces louanges doivent être ingénieuses, mais naturelles, exprimées avec beaucoup de délicatesse, et accommodées au sexe, à la naissance, au rang et au mérite des personnes. […] Cela dépend de la manière dont on envisage son sujet, ainsi que du rang et de la naissance des personnes dont on chante l’union.

/ 188