/ 320
318. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

181Soit que Neptune (la mer) 182reçu dans l’intérieur de la terre 183défende nos flottes 184des Aquilons : 185ouvrage d’un roi ; 186soit qu’un marais, longtemps stérile 187et propre aux rames (navigable), 188nourrisse les villes voisines, 189et sente la charrue pesante ; 190soit qu’un fleuve (le Tibre), 191instruit à suivre une voie meilleure, 192ait changé son cours 193 jadis funeste aux moissons : 194les ouvrages des-mortels périront, 195bien-loin-que l’éclat 196et le charme des mots 197se maintienne vivacé. […] 224La rage (la soif de la vengeance) 225arma Archiloque 226de l’iambe qui lui est propre : 227les brodequins (la comédie) 228et les cothurnes majestueux (la tragédie) 229prirent (adoptèrent) ce pied, 230propre aux discours dialogués, 231et dominant 232les tumultes populaires, 233et ne pour les choses à faire (pour l’action). […] 502Pour qu’un rôle de-vieillard 503ne soit pas confié 504par hasard à un jeune-homme, 505ni un rôle d’homme-fait à un enfant, 506nous nous tiendrons toujours 507dans les caractères assortis 508et propres à chaque âge.

319. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

En effet, il n’en est pas d’un tribunal appelé à prononcer sur une cause qui lui est étrangère comme d’un peuple réuni pour délibérer sur ses propres intérêts.

/ 320