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21. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Raisonner, c’est comparer deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison, tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle conclusion. […] La première proposition s’appelle majeure : c’est la proposition générale ; la seconde, mineure : c’est la proposition particulière qui se rapporte à la première ; la troisième, conclusion. […] Chaque proposition est suivie de sa preuve, et la tient comme par la main. […] On prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition même qui est à démontrer ; on explique une proposition inconnue ou incertaine par une autre plus incertaine encore et plus inconnue. […] À deux propositions : Les superbes seront confondus, les humbles relevés.

22. (1852) Précis de rhétorique

La proposition énonce la vérité qu’on veut prouver. […] Qu’énonce la proposition ? […] En supprimant l’incidente explicative, j’aurais encore une proposition juste. […] Le syllogisme a trois propositions. […] Ces deux premières propositions sont nommées aussi prémisses.

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