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43. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Il est plus court de prononcer d’un ton décisif, et qui emporte la preuve de ce qu’on avance, ou qu’elle est exécrable, ou qu’elle est miraculeuse. […] D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recrue1 de fatigue ; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu’elle vient de faire : elle dit qu’elle est le soir sans appétit ; l’oracle lui ordonne de dîner peu : elle ajoute qu’elle est sujette à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la nuit : elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède ?

44. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Ceux qui se proposent de parler en public doivent donc s’appliquer, avant tout, à prononcer avec une lenteur convenable, et à bien articuler chaque son. […] Si l’on prononce en appuyant sur le mot distingué par du caractère italique : « Allez-vous à cheval à la ville aujourd’hui ?  […] Le nom d’Horace ne se peut prononcer sans éloges. […] En second lieu, elles doivent particulariser assez bien l’objet décrit pour le désigner d’une manière forte et prononcée. […] D’abord on ne trouve presque aucun caractère bien prononcé dans l’Énéide.

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