C’est ainsi qu’Apollon agit dans Oreste : ce prince et son ami Pylade, accusés par Tyndare et Ménélas de la mort de Clytemnestre, et condamnés à leur poursuite, se saisissent d’Hélène et d’Hermione : ils tuent ou croient tuer la première, et menacent d’en faire autant de l’autre, si on ne révoque l’arrêt prononcé contre eux. […] Bien qu’il y ait plusieurs épithètes pour l’esprit qui paraissent une même chose, le ton et la manière de les prononcer y mettent de la différence ; mais, comme les tons et les manières ne se peuvent écrire, je n’entrerai point dans un détail qu’il serait impossible de bien expliquer. […] Par là, sans être étonné de cette dernière sentence qu’on lui prononça, le prince demeure un moment dans le silence, et tout à coup : « Ô mon Dieu ! […] Le prince de Condé ne sait ce que c’est que de prononcer de ces pompeuses sentences ; et dans la mort, comme dans la vie, la vérité lit toujours toute sa grandeur. […] Si le public frivole s’attachait avec une préférence trop exclusive à deviner les intentions satiriques de l’auteur, les juges sérieux se prononcèrent sans hésitation sur le mérite d’une œuvre dont la place était marquée d’avance parmi celles qui devaient honorer le génie français.

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.