Le temps présent est toujours chargé des misères de notre nature ; le passé nous transmet surtout ce qu’elle a de noble et de fort, car c’est ce qui résiste à l’épreuve des siècles.
On a fort bien fait de me l’envoyer : car je vous en remercie comme d’un présent digne de la reine, et que j’avais toujours souhaité, quand vous n’en voudriez plus. […] Sans mentir, je n’en sais rien pour le présent. […] Toujours le mal présent est aigri par l’affreuse certitude du mal qui doit le suivre. […] Je ne suis pas sûr que sa présence promette le bonheur pour l’avenir, mais elle me le démontre intelligible dans le présent. […] Outre les verbes au présent, cette figure affectionne un rythme coupé, c’est-à-dire des phrases courtes composées de mots où les syllabes brèves abondent, tels que précipite, blesse, s’irrite s’agite, vole, etc.