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147. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

. — Pourtraire me paraît plus bref et plus commode que faire un portrait. — Il affiert eut plus d’énergie que n’en a il convient ; car cette locution indiquait un mouvement d’attraction et de sympathie (ferre, ad). — Cuider gardait sa nuance distincte, puisqu’il voulait dire estimer après réflexion, ce que ne signifie ni penser (pensare, peser), ni croire (credere, se fier à), ni songer (somniare). — Douloir (dolere) ne contenait pas seulement l’idée métaphysique de souffrance, mais tressaillait de la sensation même qui brise le cœur et fait couler les larmes

148. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Les vices de l’humanité y seront représentés par des peintures vives et naturelles, par des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, à condition que l’innocence et la pudeur ne seront pas blessées, et que les personnes no seront pas désignées, ni surtout nommées, au moins de leur vivant.

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