(Harmonies poétiques, liv. […] Jamais la langue poétique n’a déployé plus de souplesse. […] Il y a quelque abandon dans le mouvement de la phrase poétique. […] M. de Lamartine prend le mot simple, et le rend poétique par la place et le tour qu’il lui donne.
S’il ne s’agissait, d’ailleurs, que de lutter d’autorités, il ne serait pas difficile de trouver nombre d’auteurs, surtout parmi les poètes et les vrais critiques, qui ont été d’un avis tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en prose, quelque poétiques qu’ils fussent. […] C’est la réunion du génie poétique et de la versification qui fait le poète.