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23. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. […] Je riais… à présent nous pleurons, au contraire ! […] Vous pleurez ! […] Là, je dors, chante, lis, pleure, étudie et pense. […] Pleurez ce sang, pleurez ; ou plutôt, sans pâlir, Considérez l’honneur qui doit en rejaillir.

24. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Qu’y a-t-il dans le théâtre antique de comparable à cette magnifique scène d’Auguste qui faisait pleurer d’admiration le grand Condé, quand il entendait le chef de l’empire romain prononcer ces magnifiques paroles : Je suis maître de moi, comme de l’univers, etc. […] Pleurez-vous Clytemnestre, ou bien Iphigénie ? […] Esclaves que nous sommes Et des rigueurs du sort et des discours des hommes, Nous nous voyons sans cesse assiégés de témoins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins. […] Nous sommes seuls encor : hâtez-vous de répandre Des pleurs que vous arrache un intérêt si tendre ; Pleurez ce sang, pleurez ; ou plutôt sans pâlir, Considérez l’honneur qui doit en rejaillir. […] Toute faute s’expie ; on peut pleurer encor ; Mais on ne peut plus rien s’étant donné la mort.

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