Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différents ; un prince, un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan, les vieux, les jeunes, les sains, les malades, tous varient ; les moindres accidents les changent. […] Une pauvre bourgeoise ivrogne ou ivrognesse meurt d’apoplexie : vous dites qu’elle est dans la région des morts ; on l’ensevelit : vous assurez que sa dépouille mortelle est confiée à la terre. […] Le nom de Père du peuple est resté à Louis XII ; mais ce père eut des enfants bien malheureux, et le fut lui-même : chassé de l’Italie, dupé parle pape, vaincu par Henri VIII, obligé de donner de l’argent à son vainqueur pour épouser sa sœur, il fut bon roi d’un peuple grossier, pauvre et privé d’arts et de manufactures. […] Je suis fâché qu’on ait cuit ce pauvre Napolitain ; mais je brûlerais volontiers ces ennuyeux ouvrages, et encore plus l’histoire de sa vie.
C’est un palliatif pauvre et peu gracieux de se servir, comme quelques écrivains le pratiquent lorsqu’ils emploient une métaphore inexacte, de ces mots : Pour ainsi dire, en quelque manière, si j’ose m’exprimer ainsi ; ce sont des espèces de parenthèses grossières, et toute métaphore qui a besoin d’un pareil passeport devrait être rejetée. […] Mais lorsque son adversaire l’avait échauffé en le réfutant, et croyait l’avoir terrassé, tout à coup il se relevait avec une force effrayante ; on croyait voir l’Ulysse d’Homère provoqué par Irus, déployer son manteau de pauvre, et dépouiller la stature imposante, les membres nerveux d’un héros.