Je sens que mon cœur est encore touché pour sa patrie. […] Il vaut mieux périr en combattant pour la patrie, que la vaincre et triompher d’elle. […] Mais ma patrie a été ingrate, après tant de services que je lui avais rendus. […] Mais une maladie mortelle survint ; le digne vieillard pencha sa tête vénérable, et vit qu’il était appelé dans une autre patrie. […] Frêle et délicate elle semblait étrangère à la terre, tant ses vertus et sa piété la rapprochaient de la divine patrie.
Cependant, je ne puis le dissimuler, je suis moins sensible à ma douleur qu’à l’honneur de ma patrie ; et je la vois prête à se déshonorer pour toujours par le cruel avis qu’on vous propose. […] Pour moi, la mort me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise pour ma patrie et par mes concitoyens. […] Quand le glacier est trop escarpé, le pas trop périlleux, le labeur trop rude, même pour ces fanatiques de gloire et de patrie, les tambours battent la charge, et les retranchements de l’Italie sont emportés. […] Cette réponse peint le sublime de l’amour de la patrie.