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34. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Sensible, d’ailleurs, à l’honneur que vous faites à ma patrie, je partage la reconnaissance de mes concitoyens, et j’espère qu’elle ne fera qu’augmenter encore lorsqu’ils auront profité des instructions que vous pouvez leur donner. […] Je suis sensible à votre invitation ; et si cet hiver me laisse en état d’aller, au printemps, habiter ma patrie, j’y profiterai de vos bontés. […] Ne faut-il pas, chrétiens, qu’elle ait découvert intérieurement une beauté bien exquise dans ce qui s’appelle devoir, pour oser assurer positivement qu’elle doit s’exposer sans crainte, qu’il faut s’exposer même avec joie à des fatigues immenses, à des douleurs incroyables et à une mort assurée, pour les amis, pour la patrie, pour le prince, pour les autels ? […] Catilina avait conspiré contre sa patrie. […] larme du voyageur saluant un matin les côtes de la patrie longtemps perdue !

35. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »

La patrie est à ses côtés. […] Si tu t’occupes de fortune, tu te mets toi-même à l’enchère. — Si ton âme est noble, ta fortune est l’honneur ; ta fortune est l’estime de ta patrie, l’amour de tes concitoyens, le bien que tu peux faire.

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