Son principal ouvrage, Les soirées de Saint-Pétersbourg (1814), nous montre un docteur altier qu’anime une verve sombre, et l’éloquence convaincue d’une logique passionnée. […] Le cheval qui porte son maître à la chasse du tigre se pavane sous la peau de ce même animal2 ; l’homme demande tout à la fois, à l’agneau ses entrailles pour faire résonner une harpe, à la baleine ses fanons pour soutenir le corset de la jeune vierge, au loup sa dent la plus meurtrière pour polir les ouvrages légers de l’art, à l’éléphant ses défenses pour façonner le jouet d’un enfant : ses tables sont couvertes de cadavres.
Ses ouvrages sont à peu près inintelligibles et presque oubliés. […] Ces deux auteurs sont en présence, et l’un critique les ouvrages de l’autre. […] Mes comédies vivront plus que vos ouvrages. — Avis. […] La première contient la critique des ouvrages de Paracelse ; Molière y a un ton ironique qui écrase son rival. […] Il raconte à sa mère la discussion qu’il eut au sujet du prix d’un de ses ouvrages.