C’est ainsi que, plus ils peuvent, moins ils doivent oser : faveur, haine, ressentiment, toutes les passions leur doivent être étrangères. […] Et l’on ose parler de douceur et de commisération !
Et quand je vois ce soldat déterminé mettre des armées sur pied de son cabinet ; aller au sénat dans un silence qui marque de la résolution pour affronter le consul ; essuyer tête levée ses invectives ; jeter l’alarme dans Rome ; faire trembler l’Italie ; oser enfin ce qu’un particulier n’avait jamais osé, je ne suis pas surpris après la description que l’historien m’en a faite.