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68. (1854) Éléments de rhétorique française

(Nuits attiques, liv.  […] L’obscurité de la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière, et la vie humaine n’est qu’une longue alternative de peines et de plaisirs. […] O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] Tout à coup, au milieu de la nuit, un incendie éclata dans la ville.

69. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Celui-là conte qu’une fois vous fîtes assigner le chat d’un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l’avoine de vos chevaux, et que votre cocher, qui était celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire. […] quand je dis : Nicole4, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? […] Mettez que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un1… M.

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