La grandeur de l’horizon romain se mariant aux grandes lignes de l’architecture romaine ; ces aqueducs qui, comme des rayons aboutissant à un même centre, amènent les eaux au peuple-roi sur des arcs de triomphe ; le bruit sans fin des fontaines, ces innombrables statues qui ressemblent à un peuple immobile au milieu d’un peuple agité ; ces monuments de tous les âges et de tous les pays ; ces travaux des rois, des consuls, des Césars ; ces obélisques ravis à l’Egypte, ces tombeaux enlevés à la Grèce ; je ne sais quelle beauté dans la lumière, les vapeurs et le dessin des montagnes ; la rudesse même du cours du Tibre ; les troupeaux de cavales demi-sauvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux ; cette campagne que le citoyen de Rome dédaigne maintenant de cultiver, se réservant de déclarer chaque année aux nations esclaves quelle partie de la terre aura l’honneur de le nourrir ; — Synthèse : que vous dirai-je enfin ? […] Quintilien parle très-bien à ce propos : « J’appelle autorité, dit-il, l’opinion d’une nation, d’hommes renommés pour leur sagesse, de garuds citoyens, d’Illustres poëtes, je n’exclus pas même les proverbes, car ils ne sont pas sans utilité. […] Si, par exemple, je veux parler des misères de la vie, ne ferai-je pas impression sur les esprits en alléguant la pratique de ces nations qui pleurent sur ceux qui uaissent, et mêlent la joie aux funérailles ?
Dans son discours sur l’indemnité des émigrés (21 février 1825), le général Foy commence ainsi : « Le droit et la force se disputent le monde : le droit, qui institue et conserve les sociétés ; la force, qui subjugue et pressure les nations. […] Deux contre un dans cette Chambre ; un sur mille dans la nation.