Qu’Aurèle en mourut ? […] pour elle, c’est mourir.
Déjà, dans le règne végétal, on commence à sentir la loi ; depuis l’immense catalpa1 jusqu’au plus humble graminée2, combien de plantes meurent, et combien sont tuées ! […] Il sait combien la tête du requin ou du cachalot lui fournira de barriques d’huile ; son épingle déliée pique sur le carton des musées l’élégant papillon qu’il a saisi au vol sur le sommet du mont Blanc ou du Chimboraço1 ; il empaille le crocodile, il embaume le colibri ; à son ordre, le serpent à sonnettes vient mourir dans la liqueur conservatrice qui doit le montrer intact aux yeux d’une longue suite d’observateurs.