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53. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Quel qu’ait été le motif de Voltaire en traduisant ce précis de l’Ecclésiaste, nous ne lui en avons pas moins l’obligation de lire en beaux vers des vérités aussi sublimes qu’intéressantes pour nous, et de compter, parmi les monuments distingués de notre poésie, le morceau le plus philosophique, et le plus précieux, sous ce rapport, de toute l’antiquité. […] Ce passage rappelle un morceau célèbre de Claudien, que nous allons rapporter ici, quoiqu’il se trouve partout, parce qu’il peut nous fournir quelques réflexions utiles, sur la diversité des conséquences que l’on peut tirer d’un seul et même principe, diversement envisagé. […] Une comparaison d’autant plus sublime, qu’elle rend plus sensible et plus vraie l’application des vers précéder, termine ce beau morceau : Semblables aux torrents dont la fange et les ondes Ravageaient avec bruit les campagnes fécondes, Et qui, formés soudain, mais plus vite écoulés, Se perdent dans les champs qu’ils avaient désolés.

54. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »

La première partie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’homme admire ici-bas, débute par ce morceau sur la frivolité des distinctions passagères. […] Exacte sans critique, indulgente sans flatterie, louant par connaissance, excusant par inclination, et ne blâmant que par nécessité, etc. » Nous laissons aux jeunes gens qui nous liront, le soin de faire ici la différence des deux manières, de peser avec réflexion et d’examiner avec soin ce que l’un de ces deux morceaux peut avoir d’avantage sur l’autre.

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