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38. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

On ne peut nier, comme l’observe judicieusement M. de La Harpe, que ce morceau ne présente un contraste habilement imaginé. […] C’est un morceau brillant, mais qui ne pose que sur un sophisme, et où l’art oratoire devient malheureusement celui de la calomnie. […] Ce trait lui fait, sans doute, aux yeux de l’homme qui pense, autant d’honneur que les plus beaux morceaux de sa harangue.

39. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

On dirait des murailles de Carthage dans Virgile : … pendent opera interrupta… Pourquoi le morceau finit-il précisément là plutôt qu’avant ou après ? […] Mais nos auteurs l’ont porté jusqu’à l’abus, ils l’ont étendu à des morceaux de plus longue haleine ; de l’exception ils ont fait la règle. […] » Un beau modèle de péroraison tirée de la personne du juge, c’est celle du Mémoire de Pélisson en faveur de Fouquet, le seul morceau peut-être réellement éloquent qu’ait produit le genre judiciaire en France au xviie  siècle.

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