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47. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Ils n’ont point d’opinion qui soit à eux, qui leur soit propre ; ils en empruntent à mesure qu’ils en ont besoin, et celui à qui ils ont recours n’est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un homme à la mode. […] Mesures, ce mot signifie les desseins profonds et suivis. […] Il dit ailleurs : « L’on se couche à la cour, et l’on se lève sur l’intérêt : c’est ce que l’on digère le matin et le soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parle, que l’on se tait, que l’on agit ; c’est dans cet esprit qu’on aborde les uns et qu’on néglige les autres, que l’on monte et que l’on descend ; c’est sur cette règle que l’on mesure ses soins, ses complaisances, son estime, son indifférence, son mépris. » 4.

48. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Rien ne m’a plus donné la juste mesure des événements de la vie, et du peu que nous sommes. […] Mon cher ami, c’est une nécessité que je m’attache à vous de plus en plus, à mesure que tous mes autres liens se rompent sur la terre. […] Nous pouvons ainsi prendre no re mesure ; savoir au vrai pourquoi l’on est triste, c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut » Comparez aussi la pièce de M.

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