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140. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

D’où vient qu’elle ne cesse de nous agiter et de nous ôter notre meilleur bien, en nous engageant d’affaire en affaire, avec un empressement qui ne finit pas ? […] O âme, console-toi : si ce divin architecte, qui a entrepris de te réparer, laisse tomber pièce à pièce ce vieux bâtiment de ton corps, c’est qu’il veut te le rendre en meilleur état, c’est qu’il veut le rebâtir dans un meilleur ordre ; il entrera pour un peu de temps dans l’empire de la mort, mais il ne laissera rien entre ses mains, si ce n’est la mortalité2 (Sermon sur la mort.)

141. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

La lettre précédente est une des meilleures qu’il ait écrites, elle a cependant beaucoup de défauts. […] Enfin, les meilleures choses sont dégoûtantes, quand elles sont jetées à la tête. […] — Passez ensuite aux traités qui vous semblent les meilleurs ? […] Mais un hiver rigoureux survint : la noble plante pencha sa tête appesantie par les semences précieuses auxquelles un meilleur sol devenait nécessaire. […] Pour les tirer de l’esclavage, le vieillard qui était le chef de cette famille, tira le meilleur parti de ce qui lui restait ; mais, malgré ses efforts, la somme qu’il amassa ne pouvait servir qu’à la rançon d’un seul des deux captifs.

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