Ils se conservent dans un repos de corruption, et parmi des maux connus et accoutumés. […] J’ai la bouche forte, et les lèvres assez rouges d’ordinaire, et ni bien ni mal taillées. […] Ce qu’il y a encore de mal en moi, c’est que j’ai quelquefois une critique trop sévère. […] que j’étais mal instruite d’une santé qui m’est si chère ! […] combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoisonnées ?
Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! […] Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando 3, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. […] Voici ce qu’il écrivait à un de ses amis, l’abbé Nicaise : « La calomnie ne m’a fait aucun mal : j’en ai avalé le calice, où, dans la vérité, je n’ai trouvé l’amertume que l’on pourroit croire.