Il s’agit de prouver à ses concitoyens qu’ils ont mérité tous les maux qu’ils éprouvent ; et voici le tour éloquent et poétique dont il se sert pour faire l’énumération de leurs crimes. […] Les Juifs reprennent la parole, et insultent, par cette ironie amère, à l’auteur de leurs maux : Comment es-tu tombé de ton char radieux, Brillant fils du matin !
Un père d’autrefois 4 Je me plains de vous, de ce que vous ne m’avez pas mandé que vous aviez fouetté mon fils ; car je veulx et vous commande de le fouetter5 toutes les fois qu’il fera l’opiniastre ou quelque chose de mal, saichant bien par moy-mesme qu’il n’y a rien au monde qui lui face plus de profict que cela ; ce que je recognois par experience m’avoir profité ; car, estant de son aage, j’ay esté fort fouetté.