C’est ainsi que de Jupiter il a fait un bonhomme ; de Junon, une commère acariâtre ; de Vénus, une mère complaisante et facile ; d’Énée, un dévot larmoyant, un peu timide et un peu niais ; de Didon, une veuve ennuyée de l’être ; d’Anchise, un vieux bavard ; de Calchas, un vieux fourbe ; de la Sibylle, une devineresse, une diseuse de bonne aventure, de logogriphes, et de l’oracle d’Apollon, un faiseur de rébus picards. » Pour avoir une idée nette de ce style, lisons les trois passages suivants. […] « N’avez-vous point honte de braire, « Ainsi que la mère d’un veau ? […] Il fit une circonférence Du pied gauche à l’entour du droit, Et cela d’un air tant adroit, Ce pauvre fugitif de Troie, Que sa mère en pleura de joie.
Jusques à quand ne verrez-vous pas que la nature, votre mère commune, présente également la nourriture tous ses enfants ? […] Le voici : Portrait d’un bon Juge et d’un bon Prince La compassion m’a élevé et m’a nourri dès mon enfance, et je l’ai eue pour guide dès le sein de ma mère. […] Sion a dit : Le Seigneur m’a abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée ; une mère peut-elle oublier son enfant et n’avoir point de compassion du fils qu’elle a porté dans ses entrailles ?