Une des lumières du barreau de Paris, Me Chaix-d’Estange, défendait à Bruxelles un jeune homme de la haute société, accusé d’homicide. […] Moins on cherchera votre dessein, moins on attendra la lumière, plus on s’intéressera vite à vos inventions. […] plus ils cherchent à le digérer et à l’éclaircir, plus ils m’embrouillent. — Je vous crois sans peine, et c’est l’effet le plus naturel de tont cet amas d’idées qui reviennent à la même, dont ils chargent sans pitié la mémoire de leurs auditeurs. » « Quand on divise, dit Fénelon, il faut diviser simplement, naturellement, il faut que ce soit une division qui so trouve toute faite dans le sujet même ; une division qui éclaircisse, qui range les matières, qui se retienne aisément et qui aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le grandeur du sujet et de ses parties. » Enfin Condillac, venant à l’appui de tout ce qui précède : « Commencer, dit-il, par des divisions sans nombre pour afficher beaucoup de méthode, c’est s’égarer dans un labyrinthe obscur pour arriver à la lumière.
Tandis que ces monstres barbares Poussaient d’insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs ; et cette strophe de Béranger qui la vaut bien : J’ai vu la paix descendre sur la terre, Semant de l’or, des fleurs et des épis. […] Le mot de la Bible : « que la lumière soit, et la lumière fut », le Jupiter d’Homère ébranlant l’Olympe d’un signe de tête, sont sublimes sans doute, parce que l’homme physique sent toute sa faiblesse devant la puissance surnaturelle qui fait si simplement de si grandes choses ; mais Socrate et Bailly en face de la mort, mais Régulus au sénat de Rome et Boissy d’Anglas à la Convention ne sont pas moins sublimes, parce que l’homme moral sent toute sa faiblesse devant la puissance surhumaine qui, elle aussi, fait si simplement de si grandes choses.