Il a défini lui-même en ces termes la manière dont il comprenait son rôle de traducteur : « Je me suis attaché à la lettre, parce que j’ai éprouvé par moi-même et reconnu par les autres que la moindre liberté pouvait devenir un contresens. » Il ajoute : « Je n’ai point cru devoir employer la traduction de M. […] La fin de la démocratie, c’est la liberté ; celle de l’oligarchie, la richesse ; celle de l’aristocratie, la bonne éducation et les lois ; celle de la tyrannie, la conservation du pouvoir. […] Les choses sont belles qui appartiennent en propre à tous les individus de chaque classe, et toutes celles qui sont les signes de ce qu’on loue dans chaque classe d’individus ; par exemple, la chevelure est une marque noble à Lacédémone, car c’est un signe de liberté ; en effet, il n’est pas facile, avec toute sa chevelure, de remplir un emploi de mercenaire.
Quand la liberté de la patrie est opprimée, nous n’avons plus rien à espérer.