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41. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

Il devait inaugurer l’ode, l’idylle et l’élégie, dans un siècle où l’on ne goûtait que des poésies légères, galantes et badines. « Au moment où il parut, dit M. […] La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se transforme, et fuit mes poétiques doigts ; De rimes couronnée, et légère, et dansante, En nombres mesurés elle s’agite et chante.

42. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Ce serait là, pour un traité en prose, un désordre considérable ; dans un poème, ce n’est rien du tout, parce que cette légère interversion entre les trois genres est réparée immédiatement par le lecteur. […] Chaque fois que j’ai pris mes pincettes fidèles, Partent en pétillant des milliers d’étincelles ; J’aime à voir s’envoler leurs légers bataillons. […] Rien de plus léger que le fond : c’est un perroquet élevé dans un couvent de nonnes, et qu’on envoie dans un autre couvent comme un oiseau unique. […] Il y a encore un genre de poème léger qui ne doit pas être confondu avec les précédents : c’est le poème satirique ; qui est comme eux une épopée, puisqu’on y raconte une action ; mais, bien loin de représenter les faits d’une manière héroïque, on y tourne les hommes et les choses en ridicule.

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