Ce morceau est donc contenu dans le deuxième épisode, d’où il résulte que les parties en question ne sont pas précisément juxtaposées dans une tragédie, mais quelquefois interposées l’une dans l’autre. — Sur les chants du chœur, voy. aussi Problèmes, XIX, 15 et 48, p. 65, 66 de cette édition.
L’auteur n’y tourne guère que dans un cercle d’idées communes et cent fois rebattues, exprimées le plus souvent avec cette pureté froide qui repousse également la louange et la critique, parce que l’une serait sans fruit, et l’autre sans objet. […] C’est le grand mérite du Tasse, et l’une des causes qui en rendront toujours la traduction si difficile en vers français. […] Deux choses inconciliables de leur nature, ou que l’on ne concilie du moins qu’aux dépens l’une de l’autre, l’allure fière, libre et indépendante du génie qui invente, et la contrainte toujours pénible du talent qui imite ; cette lutte presque continuelle de deux principes évidemment opposés ; me semblerait assez bien caractériser la manière habituelle de M. de Chateaubriand : il trouve fréquemment de grandes pensées, frappantes d’énergie et de vérité ; mais il cherche (et l’on s’en aperçoit) une tournure énergique, une expression forte ou pittoresque, pour ajouter à la force ou à l’éclat de la pensée.