Cette dernière composition s’éloigne encore des règles générales du genre, en ce qu’elle n’est empruntée ni à l’histoire, ni à la fable ; le sujet en est religieux et sans allégorie, et il n’en a pas moins donné lieu à l’une de nos plus belles cantates. […] Il y a dans l’épithalame deux parties essentielles, que nous avons indiquées dans la définition : l’une comprend les louanges que l’on donne aux époux, à cause de leurs qualités et de leurs vertus ; l’autre les vœux que l’on forme pour leur bonheur.
Fidèle à cette division, le poëte latin ne confond jamais l’une de ces quatre parties avec une autre, et ne parle que des objets qui ont un rapport direct à la partie qu’il traite. […] Toutes les parties de son ouvrage réuniront l’agréable et le solide, de manière que l’une ne nuise point à l’autre. […] Elles n’étoient l’une et l’autre qu’un chant de plusieurs personnes qui formoient un chœur. […] Nous avons deux fort bonnes traductions de Térence ; l’une par madame Dacier, et l’autre par l’abbé Lr. […] Les sentimens de l’une y sont toujours opposés aux emportemens ou à la sévérité de l’autre.