S’agit-il, par exemple, de rendre le choc de deux années par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’objet ? […] L’émotion que la grandeur ou la noblesse d’un objet excite dans notre âme, l’élève au-dessus d’elle-même, et produit je ne sais quel enthousiasme qui nous charme tant qu’il existe ; mais l’âme ne se maintient pas longtemps à ce haut point d’élévation, et elle tend naturellement à retomber dans son état ordinaire. […] Au-dessus de leur foule immense, mais docile, Satan, comme une tour, élève un front tranquille : Lui seul, ainsi qu’en force, il les passe en grandeur.
Il est fâcheux que tant de véritable grandeur d’âme ait été en pure perte, et n’ait pas sauvé ces hommes généreux de la honte d’une défaite générale : c’est qu’il y a bien loin de l’aveugle impétuosité qui emporte et égare le courage, à l’art qui le dirige, parce qu’il l’a discipliné. […] » Je vais vous remettre sous les yeux la grandeur de votre empire, etc. » L’orateur cherche et trouve, dans l’exposé rapide des forces réelles des Athéniens, des moyens de ranimer leur constance et de soutenir leur espoir ; il achève de les enflammer par cette courte et énergique péroraison. […] » La manière dont je me suis signalé au milieu de vous dans les charges publiques et dans d’autres occasions, peut exciter la jalousie de quelques citoyens ; mais elle fait admirer aux étrangers la grandeur imposante d’Athènes ; et peut-être n’est-ce pas un projet si mal conçu, que d’être utile à soi-même et de servir son pays par un semblable emploi des richesses ». […] Suivons l’exemple de nos braves aïeux, qui, par leur union invincible et leur inaltérable concorde, ont porté cet empire au point de force et de grandeur où nous l’avons trouvé.