/ 260
82. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Cette impunité apparente n’est ni grâce ni faveur. […] je me jette entre vos bras ; donnez-moi la grâce de bien mourir. » Que désirez-vous davantage ? […] Il ne lui faut que la grâce de son époux pour lui enfanter des élus : leur sang même est une semence qui les multiplie. […] Un cabinet peut recevoir avec grâce de petits ornements. […] J’attends tout de sa grâce, et rien de ma faiblesse.

83. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

L’orateur peut, dans la confirmation, s’attacher à plaire et à toucher ; il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. […] C’est là qu’elle paraît dans toute sa pompe, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses grâces pour étonner l’imagination, pour intéresser le sentiment. […] Il quitte sa solitude et devient le législateur des tribus ; il renouvelle la face de l’État, et les princes sont touchés de l’onction et de la grâce de ses paroles. […] Il ne manque ni de force ni d’élévation ; il joint à ces qualités la noblesse des pensées, toute l’harmonie et toutes les grâces de l’élocution. Mais on ne peut disconvenir que ces grâces n’aient un air d’affectation, et que cet orateur ne laisse quelquefois à désirer du côté de l’onction et de la chaleur.

/ 260