Il respecta les traditions anciennes et tous les monuments de la gloire ou de la vanité des peuples. […] Walckenaer : « Seul il eût suffi à la gloire de cet écrivain, et il a donné seul la mesure de la force et de la grandeur de son génie. » Voici en quels termes Rivarol, ce grand improvisateur, a parlé aussi de Montesquieu (voy. la Revue des deux mondes, 1er juin 1849) : « Son regard d’aigle pénètre à fond les objets, et les traverse en y jetant la lumière.
Aussitôt que le char chemine, Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée : il semble que ce soit Un sergent de bataille2, allant en chaque endroit Faire avancer ses gens et hâter la victoire. […] Je le loue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est petite.