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74. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

[Notice] Peu d’hommes ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le monde : aucun n’a plus fortement agi sur son temps. […] Consult. de plus, au sujet de Voltaire, Châteaubriand, Génie du Christianisme, IIIe partie, liv.  […] Nulle part notre langue n’a plus de prestesse et d’agilité ; nulle part on ne trouve mieux ce vif et clair langage que le vieux Caton attribuait à la nation gauloise au même degré que le génie de la guerre. » Quant au passage que nous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait Voltaire avec beaucoup de sévérité, trouvait cependant admirable le récit de la retraite de Schullembourg : c’est, disait-il, « l’un des morceaux les plus vifs qui aient jamais été écrits ».

75. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Cette supériorité d’esprit est rare et l’on compte les hommes de génie. […] Elle est l’attribut spécial du génie, qui ne peut créer sans imagination. […] Bossuet les possède tous à divers degrés, mais c’est le génie qui domine. […] Corneille a le génie, mais le goût lui manque quelquefois. […] Villemain, Essai sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique, etc.)

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