Ce nom est immortel pour ceux qui veulent étudier les génies. — Molière, d’un ton ironique. Sans doute, il vaut mieux étudier les génies que les hommes. — Par. J’ai enseigné tous les rapports que les génies ont avec l’univers. — Mol. sur le même ton. […] Et, sans connaître parfaitement l’homme vous avez étudié les génies ? […] Vous revenez à vos génies, je m’en tiens à mes sots.
Combien de gens, en effet, qui, avec du goût et des lumières, et tout ce qu’il faut enfin pour apprécier le génie des grands hommes, ne se font point à l’idée de trouver de l’éloquence et de voir de grands orateurs dans un Bossuet, dans un Massillon ; et qui, tout en en demandant un ironique pardon à ces hommes illustres, ont peine à ne pas s’endormir en les lisant ! […] Quel plus grand objet s’est jamais offert au génie de l’homme ; quelle carrière plus noble s’est jamais ouverte devant l’orateur !