— A-t-il pu violer la justice, ce Socrate qui a refusé de fuir pour ne pas se soustraire à l’action des lois d’Athènes ? […] Il est tué, vous disparaissez, vous fuyez ses amis (conséquents). […] Cependant il n’a pas rougi de fuir devant les flammes que lançait Hector ; et moi je les ai bravées, je les ai repoussées loin des vaisseaux ! […] Vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et la reine que rien n’est capable de consoler ; vous entrez dans tous les sentiments qu’eurent alors les véritables spectateurs. […] Elle nous plaît, dit Aristote, parce qu’elle a un commencement et une fin, parce qu’il nous semble que nous tenons quelque chose quand nous avons déterminé des limites ; au contraire, l’indéfini nous rebute parce qu’il nous fuit toujours.
Didon, tes deux époux ont causé tes malheurs : Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs. […] Au seul son de sa voix, la mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un néant tout l’univers ensemble.