/ 179
39. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398

« J’ai souvent touché du bout des lèvres la coupe où était l’abondance ; mais c’est une eau qui m’a toujours fui. […] Quesnel, dans son beau livre : Bonheur de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loin de regarder la mort comme son ennemie et de la fuir comme son malheur, devrait aller au-devant d’elle par ses désirs, et la recevoir, quand elle se présente, comme sa libératrice et comme une amie qui le décharge d’un fardeau pesant et incommode, pour le faire passer d’un pays ennemi dans un lieu de sûreté, et de la région de la mort au séjour aimable et délicieux de la vie bienheureuse. » Je lis dans un article de Mme Georges Sand : « Quoi de plus beau et de plus pur que la vision intérieure d’un mort aimé ?

40. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Sans doute que le Dieu qui nous rend l’existence,         À l’heureuse convalescence Pour de nouveaux plaisirs donne de nouveaux sens :         À ses regards impatients Le chaos fuit ; tout naît ; la lumière commence ;         Tout brille des feux du printemps. […] L’ennemi renversé fuit et gagne la plaine : Le Dieu lui-même cède au torrent qui l’entraîne, Et seul, désespéré, pleurant ses vains efforts, Abandonne à Louis la victoire et ses bords. […] Elle avait un visage serein et une douce majesté, qui faisait fuir les vents séditieux et toutes les noires tempêtes.

/ 179