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125. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Proposez-moi quelques moyens pour donner une secousse à toutes les différentes branches des belles-lettres qui ont de tout temps illustré la nation. » Donner une secousse aux branches, remarque spirituellement un critique, c’est excellent pour faire tomber les fruits, non pour les faire naître. […] Il nous apprend, non à les négliger, mais à en tirer tout le fruit qu’on en doit attendre ; à les considérer, non comme notre fin, mais comme des moyens qui peuvent nous y conduire45. […] Tel serait le fruit de ta sotte discrétion. » Deux mois après, dans le temps de ma plus grande faveur, nous eûmes une chaude alarme au palais épiscopal : l’archevêque tomba en apoplexie. […] On les demande depuis cent années au seul corps dont ils puissent émaner avec fruit et bienséance. […] Cependant, à peine un des quarante a-t-il rendu les derniers soupirs, que dix concurrents se présentent ; un évêché n’est pas plus brigué ; on court en poste à Versailles ; on fait parler toutes les femmes ; on fait agir tous les intrigants ; on fait mouvoir tous les ressorts ; des haines violentes sont souvent le fruit de ces démarches.

126. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

La critique commence ; impuissante à créer, elle pose des règles, fruit de l’expérience ; le genre didactique est florissant, et se mêle au genre descriptif.

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