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60. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »

Malgré tant d’avantages, les Anglais sont restés très inférieurs dans toutes les parties de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux Français dans quelques parties. […] Aussi, celui de tous les arts qui est le plus éloigné de la perfection chez les Anglais, est, sans contredit, l’art de la prédication ; tandis que, chez les Français, nous verrons Bossuet, Bourdaloue, Massillon et Fléchier, tendre et arriver souvent à une supériorité d’éloquence, dont les prédicateurs anglais ne semblent pas même avoir eu l’idée. Une des raisons principales de cette différence, c’est que les Français ont, en général, conçu de plus grandes idées du pouvoir attaché à l’art oratoire, mais qu’ils ne les ont pas toujours remplies avec le même succès.

61. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Après avoir exposé une étude complète des genres de composition en vers, nous avons introduit un abrégé des règles de la versification française. […] On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie française, si l’on n’a pas quelques notions de la prosodie. […] En faisant comprendre aux élèves que de mauvais vers français ne sont pas de la poésie, on les garantirait peut-être pour toujours de la manie de rimer ; ils auraient plus d’oreille, plus de goût, et moins de prétentions.

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