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106. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

Sainte-Beuve (Portraits) et Nisard (Histoire de la littérature française), etc. […] Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que sur la plupart des écrivains de l’époque classique, on recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu’ont fait paraître MM. […] La Fontaine connaissait à fond notre antiquité française : il était même remonté fort au delà de Rabelais et de Marot dans l’histoire de notre littérature ; et, comme l’observe le compte de Caylus dans un mémoire sur les fabliaux, « il n’eût pas été ce qu’il sera éternellement, c’est-à-dire un auteur d’un goût exquis, s’il n’avait pas puisé à ces sources des exemples et des modèles » 2.

107. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101

Or, s’il est vrai que la satisfaction des spectateurs soit la fin que se proposent les spectacles, et que les maîtres mêmes du métier aient quelquefois appelé de César au peuple, le Cid du poëte français ayant plu aussi bien que la Fleur du poëte grec, ne seroit-il point vrai qu’il a obtenu la fin de la représentation, et qu’il est arrivé à son but, encore que ce ne soit pas par le chemin, ni par les adresses de la Poétique ?  […] . — Le plus ancien des traducteurs français, de Norville, est ici celui qui se rapproche le plus du sens d’Aristote : « Comme ils font des pièces qui doivent être représentées et disputer le prix, etc. » Et celles-ci, etc.]

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