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60. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

O frère de la mort, que tu m’es ennemy ! […] C’est un de ses frères en plaisir, en paresse et en poésie qui a dit : Esprit mâle et hautain, De l’immortel Molière immortel devancier.

61. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Massillon (du petit nombre des élus) veut prouver que peu de chrétiens ont droit de prétendre au salut à titre d’innocence ; il parcourt les états, les conditions, les diverses occupations des hommes : « Le frère dresse des embûches au frère ; le père est séparé de ses enfants, l’époux de son épouse ; il n’est point de lien qu’un vil intérêt ne divise ; la bonne foi n’est plus que la vertu des simples ; les haines sont éternelles ; les réconciliations sont des feintes, et jamais on ne regarde un ennemi comme un frère : on se déchire, on se dévore les uns les autres. […] Deux frères, qui étaient les plus considérables de la ville, avaient préparé pour Annibal un festin magnifique. […] ô mon frère ! […] Dieu seul est grand, mes frères ! […] I, sc. 5 : On égorge à la fois les enfants, les vieillards,         Et la sœur et le frère,         Et la fille et la mère,     Le fils dans les bras de son père !

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