Caïn irrité frappe son frère au front, puis s’épouvante de son action. […] Oreste, frère chéri, où es-tu ? […] Pardonnez à mes frères pour que le malheur cesse de s’appesantir sur moi-même. […] C’est donc un ami, un frère, qu’on va dévorer. […] Pendant ce temps son frère gémit dans les fers.
Rapprochez du testament de Louis XIV ce fragment de l’Oraison funèbre que lui consacra Massillon : « Dieu seul est grand, mes frères, et dans ces derniers moments surtout, où il préside à la mort des rois de la terre : plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu parait tout ce qu’il est ; et l’homme n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. […] « Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificence des éloges a égalé celle des événements ; les hommes ont tout dit, il y a longtemps, en parlant de sa gloire.