Vous trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève, dans une foule de bons ouvrages de littérature et d’histoire, d’excellentes maximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers caractères ; les peintures les plus ressemblantes des vices, des travers, des ridicules de tous les états ; et ces diverses choses ne feront qu’augmenter et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’homme dans la vie civile. […] Pour apprécier tous les raisonnemens des détracteurs de cette religion divine, nous n’avons pas besoin de nous engager dans la lecture d’une foule d’excellens ouvrages, où elle est vengée d’une manière si éclatante et si victorieuse.
Pensez-vous qu’après tout ses mânes en rougissent 2 ; Qu’il méprisât, madame, un roi victorieux Qui vous fait remonter au rang de vos aïeux 3, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les rend superflus ? […] Je vous l’avais promis ; et, quoique mon courage Se fît de ce complot une funeste image, J’ai couru vers le temple, où nos Grecs dispersés Se sont jusqu’à l’autel dans la foule glissés.