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114. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Nous lisons au mot encre : on dit figurément et familièrement, écrire de bonne encre, de la bonne encre à quelqu’un, pour dire, en termes forts et pressants, et même menaçants . […] Si le pronom se rapporte à plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier, et de divers genres, il faut le mettre au pluriel, et au genre masculin : = j’ai vu votre jardin et votre maison de campagne : ils sont fort beaux. […] Ainsi il y a une faute dans ce vers de Racine : Phénix même en répond, qui l’a conduit exprès Dans un fort éloigné du temple et du palais. […] Alors l’adjectif ne doit pas être précédé de très, bien, fort. […] Voilà, dit l’abbé d’Olivet, de toutes les ellipses que Racine s’est permises, la plus forte et la moins autorisée par l’usage.

115. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Il n’est pas rare que des humeurs fort diverses se rapprochent et que leurs dissemblances soient comme des liens qui les unissent1. […] Mais la discipline de Malherbe lui fut fort utile : en le contraignant à s’observer un peu, elle nous valut quelques belles pièces qui ont fait vivre son nom.

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