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37. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

» Ne pourrons-nous jamais, unis dans le saint lieu, » Du retour de tes fils remercier ton Dieu » ? […] Des murs de Bethléem chassés par la famine, Noémi, son époux, deux fils de leur amour, Dans les champs de Moab vont fixer leur séjour. Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. […] Seul, morne, et l’œil aride, accablé sous le poids, L’aîné des fils restait sans larmes et sans voix. […] Ce beau sujet a successivement tenté toutes les muses qui ont consacré leurs chants à la religion : il a été traité par Racine le fils, par MM. de Pompignan et de Bologne.

38. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74

Il y a eu un poëte de la moyenne comédie qui portait ce nom et qu’il ne faut sans doute pas confondre avec Xénarque, fils de Sophron  ce dernier semble indiqué par Suidas, à l’article Σωτάδη:, comme ayant écrit des ’Іωνɩϰοì λόγοɩ. Si ce rapprochement est juste, dès le fils de Sophron la comédie syracusaine aurait admis l’usage du dialecte attique. […]  — Le Lexique de Photius, au mot ’Рηγίνους dit, en propres termes, que Xénarque, « fils de Sophron le mimographe, » avait joué les Rhéginiens pour leur lâcheté.

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