Ici, ce sont des idées nobles, des figures hardies, un style plein d’énergie et de majesté : Comme il disait ces mots, Du bout de l’Horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût porté jusque-là dans ses flancs. […] On peut allier dans ce poème les figures hardies, les descriptions brillantes, le style même sublime, avec la simplicité de l’apologue. […] Ce sera un enchaînement de figures vives et saillantes qui donneront aux pensées un nouveau degré de force et d’élévation, comme on va le voir dans ce morceau de l’Ode d’Horace, dont j’ai cité le début. […] Son génie tire du fond de son sujet des figures hardies et variées, des images vives et frappantes, qu’il met aussitôt en usage, en négligeant ces transitions scrupuleuses, ces liaisons grammaticales qui ne feraient qu’énerver sa poésie.
Mon Dieu, lumière éternelle, c’est la figure de ce qui arrive à mon âme quand vous l’éclairez. […] Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se remplacent et se succèdent continuellement : tout change, tout s’use, tout s’éteint. […] Les grâces dans la figure, dans le maintien, dans l’action, dans les discours, dépendent de ce mérite qui attire. […] Ceux que vous me donnez sur Adélaïde 357 sont d’un homme bien sain ; mais, pour parler sans figure, je ne suis plus guère en état d’en profiter. […] Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel : il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’admire.