Après avoir été enfermé longtemps dans les cachots de cette ville, rendu à la liberté par le soudan qui y commande, Orosmane, il va reconnaître son fils dans Nérestan, chevalier chrétien, qui était venu pour racheter les captifs de sa religion ; il retrouvera en même temps sa fille dans Zaïre, qui, tombée au pouvoir de l’ennemi comme son père et toute sa famille, avait été dès sa plus tendre enfance nourrie dans les erreurs du mahométisme, et semblait être alors sur le point d’épouser Orosmane. […] Je vous revois enfin, chère et triste famille, Mon fils, digne héritier… vous… hélas ! […] j’ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie !
L’écrivain met en scène des montagnards du Forez, qui, en 1815, défendent leurs foyers et leurs familles contre l’étranger. […] Le vieux sol, ce sont les antiques croyances, et les vertus de famille.