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12. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Ici c’était un peuple entier qui se ruait avec le poids irrésistible d’une masse d’eau torrentielle. […] que l’estomac et les eaux qu’il jette par ses glandes ne sont pas faits pour préparer par la digestion la formation du sang ? […] Desséchons ces marais, animons ces eaux mortes, en les faisant couler ; formons-en des ruisseaux, des canaux. […] Il régnait un profond silence ; on n’entendait qu’à de rares intervalles le ronflement des dauphins d’eau douce qui se succédaient par longues files. […] En effet, les uns et les autres portent sur leurs épaules des vases remplis d’eau et de miel pour faire des libations.

13. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

O champs de Pressagni, fleuve heureux, doux coteaux, Alors, peut-être, alors mon humble sépulture   Se cachera sous les rameaux, Où souvent, quand mes pas erraient à l’aventure, Mes vers inachevés ont mêlé leur murmure   Au bruit de la rame et des eaux. […] Ce ciel terne, où manque un soleil, N’est jamais bleu, jamais vermeil ; Jamais brise, dans ce sommeil   De la nature, N’agita d’un frémissement La torpeur de ce lac dormant, Dont l’eau n’a point de mouvement,   Point de murmure4. […] Adieu, Madeleine chérie5, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur, dans la prairie, Se mire au cristal des ruisseaux.

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