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202. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Selon la méthode que je viens de tracer, d’après les plus grands maîtres de l’art, on voit que les études de la rhétorique ont trois degrés : que celles de la première classe sont communes à tous les hommes dont on veut former la raison, cultiver l’esprit, et polir le langage, et que jusque-là l’homme du monde et l’orateur ont besoin des mêmes leçons ; que celles de la seconde classe deviennent plus propres à l’éloquence, mais conviennent également à l’orateur, au philosophe, à l’historien, et au poète ; enfin que les études de la troisième classe, où l’on enseigne expressément les procédés de l’éloquence, semblent ne convenir qu’aux jeunes gens qui se destinent ou à la chaire, ou au barreau, ou à quelque fonction publique qui demande un homme éloquent. Mais, comme pour développer le corps et lui donner plus de force et plus de souplesse, on exerçait les jeunes Romains au combat de la lutte, sans vouloir en faire des athlètes ; de même, si l’on veut m’en croire, on exercera l’esprit de la jeunesse destinée aux fonctions qui demandent le don de la parole, on l’exercera longtemps dans la lice du plaidoyer : car il n’est point de genre d’éloquence qui ne se réduise aux règles de la plaidoirie. […] Dans les beaux jours de l’éloquence, les anciens ne le comptaient pas, et le croyaient bien employé : aussi le sénateur, le consul, le censeur, l’homme de loi, l’homme d’État, s’y formaient-ils en même temps ; et chaque citoyen destiné aux fonctions publiques en sortait propre à les remplir. « C’est un beau rêve, me dira-t-on ; et s’il a quelque réalité, ce n’est plus nous qu’elle intéresse.

203. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Les adjectifs sont des mots destinés à qualifier les substantifs ; l’antonomase en fait des noms particuliers : le juste, le sage, le grand, le conquérant, etc.

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